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23/12/2014

Nature, un spectacle féerique

nature.jpgCe documentaire nous plonge au cœur de l’Afrique et de ses paysages grandioses, étonnants et si différents : la forêt tropicale, son taux d’humidité de 100 %, où vivent les gorilles, le désert du Namib où il ne tombe que 20 mm de pluie par an et où il fait 40 degrés, le mont Kenya enneigé et ses 5000 mètres d’altitude, la mer Rouge et ses récifs coralliens, les volcans de la vallée du grand Rift, où se retrouvent les flamants roses pour leur parade nuptiale… (voir bande annonce ci-dessous)

 Nature est le documentaire 3D le plus ambitieux jamais réalisé. Il a nécessité presque deux ans de tournage, sur 30 lieux et 13 pays différents, dans des régions africaines isolées et hostiles
Le film est impérativement à voir en 3D, pour les prouesses techniques et la sensation d’immersion que cette technologie procure : on a vraiment l’impression de pouvoir toucher les animaux, d’être au milieu du troupeau d’éléphants, de voler parmi les flamants, de nager avec les tortues… Les effets sont spectaculaires. Vous pouvez-le voir dans la bande annonce : elle me donne des frissons !

cinéma,documentaire animalier,nature,lambert wilsonOn découvre une nature inconnue et étonnante, comme les poissons-lions des profondeurs abyssales, ou les plantes géantes qui survivent sous la glace. La faune et la flore s’adaptent à des milieux difficiles : les éléphants parcourent des centaines de kilomètres pour trouver de l’eau, le lézard du désert de Namibie ne se tient que sur une patte à la fois pour éviter de les brûler par un contact prolongé avec le sable brûlant. Il entame ainsi une danse cocasse.
Le documentaire n’est pas dénué d’humour, et la musique et la mise en scène renforcent cet effet. Un air de western, des plans serrés et des champs contre champs sur le caméléon et sa proie parodient Rango de Verbinski. Autrement, la bande originale composée par Patrick Doyle (Harry Potter et la coupe de feu, Indochine ou Rebelle) est plutôt lyrique et grandiose pour souligner la majesté des images. C’est le groupe Coldplay qui signe la chanson du générique final.
Nature s’inscrit dans la lignée des documentaires La planète bleue et Un jour sur Terre, produits également par la BBC. Le co réalisateur Neil Nightingale est un habitué du genre, comme le fameux Sur la terre des dinosaures.

cinéma,documentaire animalier,nature,lambert wilsonJ’ai beaucoup apprécié la splendeur des prises de vues, découvrir des nouveaux lieux et animaux étonnants. Mais j’ai trouvé que certains choix n’étaient pas judicieux : la colonie de fourmis et tous les animaux peu ragoûtants, les gorilles, les éléphants, les flamants roses que l’on connaît déjà… Les enfants, auxquels le film s’adresse principalement, apprécieront mieux.
Dans la scène initiale, on voit une fillette courir au ralenti sous la pluie, dans une ville. Des plans qui ressemblent à ceux d’une publicité kitsch et niaise. Cette introduction montre que la nature est partout, même en ville si on sait la regarder, et que l’eau est primordiale. La recherche de l’eau est d’ailleurs le fil conducteur du film. Le film montre que les animaux s’adaptent à leur environnement, contrairement à l’homme qui modifie considérablement la nature pour la plier à ses besoins.

A l’inverse de la plupart des documentaires animaliers, ce film n’est pas didactique et n’offre pas un discours pessimiste. Il essaie simplement de nous faire découvrir la nature, de nous émerveiller avec des images et des sensations à couper le souffle.
En version originale, le texte est lu par la voix chaude et grave du charismatique Idris Elba (Luther, Mandela). En version française, c’est Lambert Wilson qui s’emploie à la narration.
J’ai d’ailleurs eu la chance de le rencontrer, je vous en parle demain…