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28/07/2014

Bilan ciné : Tristesse club et Xenia

- Tristesse Club de Vincent Mariette

tristesse club.jpgJ’ai beaucoup aimé 2 automnes, 3 hivers avec Vincent Macaigne. Dans Tristesse Club, on retrouve l’acteur dans le même rôle de loser fragile et décalé, le même humour, le même goût des bons mots, des répliques absurdes, ce ton mélancolique charmant. Le scénario n’est vraiment pas ce qui est le plus intéressant dans le film, il est d’ailleurs prévisible : deux frères recherchent leur père disparu avec lequel ils sont en froid, et découvrent leur demi-sœur. Le plus important, ce sont les réparties, les situations cocasses, le jeu d’acteurs (tous excellents). Que faisons-nous de notre enfance, de notre héritage ? La bande originale de ROB est entêtante, elle reprend le thème principal de Nous nous sommes tant aimés d’Ettore Scola, dont on sent l’influence. Un premier long métrage très prometteur. (voir bande annonce en lien)

- Xenia de Panos H. Koutras

xenia.jpgEncore une histoire de frères qui cherchent leur père démissionnaire. Cette fois-ci, ils sont adolescents et Albanais. Après le décès de leur mère, ils poursuivent leur géniteur Grec qui les a abandonnés, afin d’obtenir la nationalité de leur pays d'accueil. Dans leur périple " nouvelle odyssée grecque", ils rencontrent des personnages farfelus, tentent de passer le casting d’une sorte de nouvelle star… La mise en scène de Xenia est originale, souvent onirique voire fantastique (le lapin qui rappelle Donnie Darko, la référence au passage de la barque dans La nuit du chasseur…) Les personnages sont attachants, à la joie communicative. Mais j’ai trouvé le film bien trop long et la fin grotesque. J’en retiens surtout la musique : leur amour pour la chanteuse Patty Bravo, ou leur danse sur Rumore de Raffaela Carra.